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Article du Ouest France (10/07/2023)
Article du Ouest-France du lundi 10 Juillet
À Poulafret, plage de Paimpol, 37 kg de déchets ramassés sur la plage et ses alentours
Une quarantaine de volontaires se sont réunis lundi 10 juillet 2023 pour nettoyer la plage de Poulafret, à Paimpol (Côtes-d’Armor).Barres de fer, poches à huîtres, épuisette, mégots ou encore bouteilles de bière, plus de 37 kg de déchets en tout genre ont été récoltés lundi 10 juillet 2023, sur la plage de Poulafret, à Paimpol (Côtes-d’Armor).
Ouverte a tous, l’opération organisée par La paimpolaise conserverie, La bonne humeur et Pays de Paimpol athlétisme, a réuni une quarantaine de volontaires, afin de nettoyer la plage et ses alentours. Une initiative très bien accueillie par les participants, qu’ils soient locaux ou touristes en promenade qui, curieux, se sont prêtés au jeu.
Une vingtaine d’enfants du centre social ont également participé à l’évènement, un excellent moyen de les sensibiliser aux enjeux de préservation de l’environnement.
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Après l’effort, le réconfort. À l’issue du ramassage, tout le monde s’est retrouvé, vers 12 h 30, pour un apéritif convivial, autour des produits de La bonne humeur et de La paimpolaise conserverie. Une première initiative, dont le succès a convaincu d’en faire un évènement local récurrent.
Théodora LE BANNER. Ouest-France
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Article Ouest-France (14/04/2023)
Article du Ouest France (14/04/2023)
Un kit d'accueil pour les touristes : voici l'idée de trois entreprises du Pays de PaimpolEn pays de Paimpol (Côtes-d’Armor), les entreprises La Paimpolaise conserverie, L’Ambr’1 et la cidrerie Guillou Le Marec ont décidé de proposer des « kits d’accueil pour les gîtes et maisons d’hôtes ».Une bouteille de cidre, des caramels au beurre salé, des tapas au goût iodé… Voilà un joli cocktail que les touristes devraient pouvoir déguster prochainement. Car « en Bretagne, on a le sens de l’hospitalité ! », plaident trois entreprises du pays de Paimpol (Côtes-d’Armor).
La Paimpolaise conserverie, l’Ambr’1 et la cidrerie Guillou Le Marec ont en effet décidé de proposer « une offre de kit d’accueil pour les gîtes et maisons d’hôtes », expliquent-ils.Pour ces acteurs économiques, tout le monde est gagnant. « Les hôtes sont les premiers ambassadeurs de notre région, souligne Anne-Sophie Capitaine, cogérante de la cidrerie. Promouvoir des produits d’entreprises artisanales et locales comme les nôtres leur apporte un vrai gage de qualité. »
« Tout est prévu pour leur faciliter la tâche », ajoute Caroline Hubert, gérante de L’Ambr’1. « Les dates de consommation des produits sont longues », renchérit Charline Hervo, pour la Paimpolaise conserverie.
Les kits sont vendus sur les trois sites des entreprises (Cidrerie Le Marec, rue Pierre-Mendès-France, à Paimpol ; La Paimpolaise conserverie, 5, rue Anjela-Duval, à Paimpol ; L’Ambr’1, 3, Zone de Kerantour Nord, à Pleudaniel). Tarif : 12 €. -
Article Le Télégramme (27/01/2023)
Article du Télégramme le 17 Janvier 2023
Ploubazlanec : la conserverie La Paimpolaise signe un partenariat avec la SNSM
La conserverie La Paimpolaise qui régale les amateurs de produits de la mer sous forme de petits bocaux « tartinables », de soupes ou de tapas, a signé un partenariat avec la station SNSM de Loguivy. « C’est en accueillant Jean-Claude, un bénévole qui venait proposer un calendrier de la SNSM que l’idée nous est venue », indique Charline Hervo, chargée de communication de la société Breizh Cooking, signataire du partenariat. En pratique, afin de récompenser la fidélité de ses clients, l’entreprise va mettre en place, sur son site, un système qui permet d’opter pour l’obtention de bons d’achats ou l’attribution de dons qui seront reversés ultérieurement à la station SNSM de Loguivy. « La signature de ce partenariat permet à la station de s’ancrer un peu plus dans le tissu paimpolais », se félicite Toussaint Le Calvez, président de la station. Rendez-vous début 2024 pour le bilan de cette opération. -
Article de La Presse d’Armor, publié le 24 avril 2021
Article de La Presse d’Armor, publié le 24 avril 2021
Chant de Marin à Paimpol : du raffinement pour la cambuse du Festival
Le Festival du Chant de Marin poursuit ses partenariats avec une escale gourmande et raffinée à la Cale aux épices, Quai Cacao et la Conserverie La Paimpolaise.
De gauche à droite : Christophe Lemaire, Yann Trebaol, Madenn Le Guistin (coordinatrice du festival),
Pierre Morvan et Nathalie Daniel. (©La Presse d’Armor)Les signatures de partenariats se poursuivent pour le Festival du Chant de Marin à Paimpol.
Lundi 12 avril 2021, ce sont trois fidèles (La Cale aux Épices, Quai Cacao et la Conserverie La Paimpolaise) qui ont reconduit leurs liens amicaux et commerciaux.
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Morue Bacala
Enfin, Yann Trebaol et la Conserverie La Paimpolaise sont présents « depuis au moins 15 ans » aux côtés du festival : « C’est important de soutenir et d’animer la cité. Ils sont souvent durs avec moi, sourit le patron dans un clin d’œil, mais nous avons du plaisir à être présents. »
Cette année, la Conserverie La Paimpolaise présentera ses dernières créations : le « Budul’s coque », le « Morue Bacala » et une tapenade de saumon.
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Rubrique dans un article du Ouest-France (21/12/2020)
Rubrique dans un article du Ouest-France (21/12/2020)
Des tapas made in Paimpol
Treize ans après avoir lancé une première recette sur le marché, la Paimpolaise conserverie concocte près de 80 produits aujourd’hui. Un emballage soigné, des produits savoureux, les dernières créations de la marque feront plaisir à ceux qui aiment les produits de la mer.
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Article du Ouest-France (26/11/2020)
Article du Ouest-France (26/11/2020)
Côtes-d'Armor. Les conserves paimpolaises résistent à la crise
Treize ans après avoir lancé une première recette sur le marché, à Paimpol (Côtes-d'Armor), La Paimpolaise-Conserverie concocte près de 80 produits aujourd'hui. Un succès qui échappe même à la crise du Covid-19.
Non loin du centre-ville de Paimpol (Côtes-d'Armor), derrière les murs d'un bâtiment magenta, des petites boîtes par milliers. « Bidul's de coques, chèvre frais et compagnie » ; « Noix de Saint-Jacques, tacaud au tard fumé » ; « Chili con moules »...
Depuis 2007, l'entreprise La Paimpolaise-Conserverie commercialise des « Tartinables de la mer ». Une idée simple qui cartonne dans les épiceries fines françaises mais aussi à l'étranger. « J'ai galéré au départ », souligne d'emblée Yann Trébaol, le patron. Le concept de conserves chics, « Personne n'y croyait ».
Tout a commencé en 2002. Cette année-là, après avoir plaqué le milieu de la restauration où il exerçait comme chef, Yann Trébaol crée un petit atelier de cuisine à vocation expérimentale. « Pendant cinq ans j'ai étudié, cherché. Je voulais cuisiner autrement », retrace-t-il.
Deux envies permettent au jeune chef d'entreprise de tracer un cap : « Je voulais travailler les produits de la mer, le poisson, les coquillages et les crustacés. Et puis l'idée de faire des recettes tartinables, pour l'apéro, s'est imposée. »
Une première conserve, « Rouget Barbet au saumon sauvage », sonne le départ de l'aventure. Avec son produit, Yann Trébaol sillonne les salons et soigne la communication. « Cela m'a permis de créer un noyau de consommateurs, de tisser des liens avec des clients potentiels », analyse le patron.
900 000 produits par an
Très vite, de nouvelles recettes sont imaginées et la marque parvient à se hisser dans les rayons de plusieurs enseignes. Depuis 2012, la production est montée d'un cran.
Avec Treize salariés, La Paimpolaise-Conserverie est aujourd'hui capable de produire entre « 4 000 et 8 000 unités par jour. En moyenne, nous fabriquons 900 000 produits chaque année », détaille Yann Trébaol.Au premier trimestre 2020, en raison de la crise sanitaire et du premier confinement, le chiffre d'affaires de m'entreprise paimpolaise a chuté de 40%. « Mais avec l'été, l'activité est repartie très fort, on s'est même retrouvé en progression », se réjouit le patron.
750 points de vente
Le deuxième confinement, à l'aube « du plus gros mois de l'année pour l'entreprise », n'a pas freiné l'engouement pour ces tartinables costarmoricains.
« Notre clientèle professionnelle prépare les fêtes de Noël malgré la crise, c'est pour cela que l'activité continue. On ne peut pas vraiment se plaindre. La seule difficulté, comme d'autres entreprises, c'est le manque de visibilité. »À 55 ans, Yann Trébaol reste confiant, optimiste. « Face à un obstacle, il n'y a que deux solutions : se lamenter sur son sort ou avancer. Je préfère la deuxième option », lâche-t-il. Pour preuve, le chef d'entreprise a même sorti une nouvelle gamme de produits à l'allure vintage cette année.
Présente dans 750 points de vente, en Asie, en Amérique du Nord, en Afrique et bien entendu en France, la conserverie a trouvé un rythme de croisière. Avec un chiffre d'affaires qui devrait se maintenir aux alentours de 1,8 million d'euros, l'apéro à la sauce paimpolaise fait de la résistance. -
Article du flash matin non daté
Article du flash matin non daté
La Paimpolaise-Conserverie : découvrir les succulences bretonnes autrement
Depuis sa création en 2007, la Paimpolaise Conserverie s’est donnée pour mission de représenter les saveurs typiques des produits marins bretons. Une large gamme de produits révolutionnaires est proposée par cette entreprise innovante dans le but d’émerveiller les papilles des plus gourmands en les emmenant dans un voyage gustatif au pays.
C’est à Paimpol, au cœur de la Bretagne, que cette conserverie élabore des recettes succulentes tartinables destinées à sublimer les apéritifs. À déguster entre amis, en famille ou entre collègues, « ces tartines artisanales à vocation gastronomique apportent un vrai plaisir en bouche », nous explique Yann Trébaol, propriétaire de la conserverie. S’exportant, entre autres, à l’international, la Paimpolaise s’affiche aujourd’hui parmi les meilleurs de son domaine avec des nouveautés tous les ans et, en prime, des coffrets cadeaux disponibles tout au long de l’année.
Des tartines ambassadrices du terroir
Perdue entre terre et mer, la Bretagne reste une région riche de ses traditions, de son histoire et de sa gastronomie. La Paimpolaise Conserverie tient ainsi à révéler ce que cette région a de meilleur à offrir grâce à un éventail de produits artisanaux, allant des tartinables aux soupes, en passant par les tapas disponibles en plusieurs formats. « Élaborées de A à Z dans nos ateliers, les tartinables sont faites à base de poissons, de coquillages et de crustacés, afin d’animer les apéros », reprend le gérant. Fumés ou cuits, assaisonnés ou nature, ces fruits de mer, allant des moules au thon, sont savamment mariés à des produits de la terre tels que le gingembre, le citron, le champignon ou la coriandre. Ces mariages ingénieux, fidèles à l’identité tantôt marine tantôt terrestre de la Bretagne, révèlent toute la fraîcheur et la subtilité des produits de la mer ainsi que la douceur des herbes et des condiments. Agrémentez ainsi vos instants gourmands de tartines de rigadell et aile de raie à la coriandre. Accompagnés de vins, ces toasts allient harmonieusement fraîcheur marine et saveurs propres au terroir. « Les tartinables de haute qualité que nous produisons valorisent la Bretagne et rehaussent l’économie de toute la région », continue notre interlocuteur en précisant le fait que toute la chaîne de production est approvisionnée de produits locaux. Découvertes culinaires inédites, extase gustative et plaisirs du palais se retrouvent ainsi dans chaque bouchée des tartinables de cette conserverie dont la réputation est acquise au-delà des mers.
Tapas et soupes : autant de recettes artisanales à découvrir
Mis à part les tartinables, la conserverie de Paimpol mise également sur des produits emblématiques tels que les tapas ou les soupes. Les tapas apéritives, déclinées en plusieurs recettes s’adaptant à tous les goûts, s’apprécient autour d’un verre à l’occasion de vos instants conviviaux appelant à la gourmandise. Faisant le bonheur des gastronomes, des amateurs de bonne cuisine et des amoureux des délices de la mer, chaque portion de tapas, notamment celle en format 100 g, révélera ce côté « ensoleillé » et quelque peu fougueux de la Bretagne. Pour ce qui est des soupes, ces dernières sont concoctées de manière artisanale, toujours fidèles à l’identité authentique de la gamme de produits de la Paimpolaise Conserverie. Allant des traditions typiquement bretonnes, à l’instar de la fameuse soupe de poisson, aux innovations gastronomiques, pour ne citer que les veloutés de coquillages et les soupes sont ici l’affaire gourmande de tous ceux qui aiment allier goût du vrai et innovation culinaire.
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Article du Ouest-France (17/05/2017)
Article du Ouest-France (17/05/2017)
Depuis l'incendie, la Paimpolaise Conserverie reprend son élan
Deux ans après l’incendie, l’entreprise aux marques Breizh cooking et l’Atelier du cuisinier a repris sa trajectoire ascendante. Même si le dirigeant de la Paimpolaise Conserverie, située à Paimpol dans les Côtes d'Armor, confie avoir connu moralement " un coup de moins bien ".
D'allure pimpante avec sa façade noire-magenta et son logo en forme d'oeil de poisson, la Paimpolaise conserverie, située à Paimpol dans les Côtes d'Armor, fait oublier qu'elle est comme le phénix. L'entreprise a su renaître de ses cendres. Au propre comme au figuré.
Il y a deux ans, le 4 mai 2015 vers 3 h du matin, un violent incendie avait ravagé le local de production (650 m2) et de conditionnement. En pleine expansion au moment du sinistre - l'entreprise produisait jusqu'à 600 000 verrines tartinables pour l'apéro - la PME était touchée mais pas coulée.
Elle a trouvé l'énergie de rebondir dans les décombres. De se remettre en route en moins d'un an. Un tour de force et une légitime fierté que partagent le personnel et son dirigeant, Yann Trébaol. « Cela fait deux ans, mais globalement on s'en est bien sorti, confie-t-il. Notre force tient dans la qualité de l'équipe. Ici, les gens vivent bien et le rendent bien à l'entreprise. Ils s'investissent et trouvent la récompense de leur travail. Donner - recevoir, c'est la philosophie de l'entreprise. »
Chiffres d'affaires en hausse de 18% et 9%
Dans des circonstances d'une rare complexité et même si l'année électorale a freiné le marché économique, les chiffres en disent long. « Il y a un tassement en ce début d'année mais nous enregistrons une jolie progression sur 2016 », confirme Yann Trébaol.
Un coup de fil à la comptabilité et le chef d'entreprise annonce « un chiffre d'affaires en augmentation de 17,62 % pour l'Atelier du cuisinier et une hausse de 8,44 % du chiffre d'affaires pour la Paimpolaise conserverie (Breizh cooking). Sachant qu'en raison de l'incendie, nous avons une période d'inactivité complète, ce n'est pas une comparaison d'une année complète à l'autre ».
« J'ai connu un coup de moins bien »
La Paimpolaise conserverie (10 à 13 salariés selon les saisons) retrouve de l'élan, mais n'allez pas croire un instant que ce spectaculaire redressement s'effectue aussi facilement qu'on étale le contenu d'une verrine sur une tranche de pain de mie. L'incendie s'est accompagné d'effets collatéraux qu'aucune assurance ne pourra jamais prendre en compte.
À relever le défi et à garder le cap dans la tempête, le commandant de bord finit lui-même par se faire éclabousser. « Ça va mieux désormais mais j'ai connu un coup de moins bien. J'ai décroché. Je ne m'en cache pas et j'en sors. On ne voit pas les choses arriver. On encaisse, on encaisse... Il y a des quantités de problèmes à régler. Pendant plus de six mois, on ne pense qu'à une chose, à reconstruire. On occulte tout le reste. »
Entre ce qu'il décrit comme « une forme d'inconscience ou d'insouciance », la détermination à tout relancer lui a puisé une énergie folle. « Avec le recul, le nombre de problèmes à régler finit par étouffer l'énergie », analyse le chef d'entreprise.
« On va avancer autrement »
Yann Trébaol a tiré des leçons de ces mois d'extrêmes difficultés. Toutes les saveurs remontent à la bouche de l'ancien chef cuisinier devenu chef d'entreprise, mais aussi ce goût de cendre et de fumée. « Je suis un entrepreneur. Pas un businessman, revendique-t-il. J'ai besoin de sens et là j'y vois un signe. C'est un cheminement. Il y a eu l'époque où j'ai créé mon atelier avec Breizh cooking à Plourivo. Il y a eu l'évolution à Tréguier puis ce retour à Paimpol avec la conserverie. Je crois avoir l'expérience et être de bons conseils mais je ne peux pas trouver la force de tout faire comme au démarrage. On a avancé et on va avancer autrement. Pour la pérennité de l'entreprise, je souhaite être accompagné. Je vais déléguer dans le secteur commercial et en créant un poste de recherche en développement - qualité. »
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Article du site internet Actu.fr (05/10/2015)
Article du site internet Actu.fr (05/10/2015)
Entreprise. La Paimpolaise retrouve des couleurs
Ravagée par un incendie au printemps, la Paimpolaise conserverie recommencera à produire en décembre. Son dirigeant, Yann Trebaol est déjà sur de nouvelles pistes de développement.
La façade a quitté le noir de fumée pour revêtir le rose fuchsia caractéristique de la marque. Une couleur pep’s annonciatrice d’un retour dans les rayons des épiceries fines des produits iodés de la Paimpolaise.
Les friands de terrines, soupes et autres tapas de la mer seront satisfaits dès la mi-janvier.
« En principe, je serai en mesure de produire à la mi-décembre » annonce le dirigeant, Yann Trebaol.
Incendie
Dans la nuit du dimanche 4 au lundi 3 mai, un incendie se déclarait dans l’entrepôt de la Paimpolaise conserverie, rendant toute production impossible.
Ce lundi-là, les travaux d’agrandissement de l’entreprise devaient commencer. La Paimpolaise s’était installée dans les locaux de l’ancien Lidl de Paimpol en 2012.
L’incendie ne laisse que quelques semaines de stock. « Nous avons pu livrer jusqu’à la fin juin même si certaines références ont manqué ».
Casse-tête
S’en est suivi le casse-tête des expertises et enquêtes, criminelle, judiciaire, civile. « Nous étions un peu perdus mais très bien accompagnés par les experts de notre assurance ; dans ces cas-là, il faut justifier de tout ce qui a été détérioré jusqu’aux emballages ».
Le personnel est mis en chômage partiel. « Il est présent à tour de rôle dans l’entreprise pour la partie administrative et la permanence téléphonique ».
L’entreprise employait entre 10 et 13 personnes suivant le nombre d’intérimaires. Aujourd’hui, ils sont huit salariés en plus de Yann Trebaol. « En décembre, nous serons huit ou neuf ». Il compte trois semaines pour reproduire l’ensemble des références.
Les murs ont tenu
Autre difficulté : la poursuite de la production. Les normes en vigueur dans l’agroalimentaire ne laissent aucune place à l’improvisation. « Plusieurs projets alternatifs ont été étudiés avec les organismes de développement, ils n’étaient pas satisfaisants soit dans les conditions de production soit dans l’éloignement ».
Parallèlement l’expert rend son avis, les murs béton ont tenu le choc. « Comme je n’ai pas trouvé de structure alternative, je me suis dit qu’il fallait reprendre rapidement dans les murs existants car l’outil de production nous convenait parfaitement ».
Toute la partie process a été refaite, la partie administration est agrandie de 130 m2 et la partie logistique-expéditions fera 30 m2 de plus.
Soutien
Reste la grande inconnue : comment se comportera la clientèle ? « J’ai eu, globalement, de nombreuses manifestations de soutien. J’ai envie de penser que les clients seront de retour et même s’il y a un peu de casse ce n’est pas un problème ».
La Paimpolaise peut s’appuyer sur une notoriété désormais bien établie dans les épiceries fines. « Nous sommes présents dans 750 points de vente en France et en Europe ».
Chine, Japon…
Yann Trebaol reste prudent mais ça ne l’empêche pas de penser à ses développements futurs. Depuis un an, un commercial export a été embauché pour démarcher les pays hors Union européenne.
« Le Japon, la Chine, le Canada, les USA nous sollicitent depuis quelques années ».
Mais il n’acceptera pas de marché à n’importe quelles conditions « et contact ne veut pas dire contrat ».
Tapas
Pour multiplier les contacts, le week-end dernier, Yann Trebaol a participé au Gourmet Food and Wine sélection Porte de Versailles, un salon dédié au haut de gamme.
« Nous avons connu une jolie croissance avec les tapas, l’idée est de les parfaire et de les adapter à de futurs marchés ».
Développement donc, mais mesuré.
« Je veux grandir mais à petite échelle ; je ne veux pas devenir un industriel mais qui sait, un jour, on peut très bien s’associer, être accompagné ».
Souplesse
Pour l’heure, la souplesse de sa petite structure artisanale convient parfaitement. Car, du design des emballages aux recettes, le cuisinier-entrepreneur s’occupe de tout.
« C’est un travail de longue haleine, nous sommes des cuisiniers au départ, ni chimistes ni polytechniciens de l’agroalimentaire, on doit tenir compte de nos ressources, de leur valorisation, de notre public et de notre capacité de production ».
Il envisage déjà de plancher sur de nouvelles recettes en 2016. Avec optimisme.
« Jusqu’à présent, je me suis rarement trompé et comme ce sont de petites productions sans contraintes industrielles, on peut toujours les adapter au marché ».
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Article du Ouest-France (07/10/2014)
Article du Ouest-France (07/10/2014)
Côtes d'Armor. Yann Trébaol : un « top » chef à la paimpolaise
Le Japon et le Kazakhstan font les yeux doux à ses recettes de produits de la mer : curry de moules, homard bleu à l'armoricaine, crabe dormeur, langoustine au foie gras... À 48 ans, celui qui s'était fait un nom aux fourneaux de l'hôtel-restaurant Repaire de Kerroc'h recueille désormais le succès de ses « tartinables ». Elles font un carton les soirs d'apéro. En verrines ou en boîtes, ses recettes de produits locaux ou régionaux s'offrent même en coffrets cadeau.
Le Japon et le Kazakhstan font les yeux doux à ses recettes de produits de la mer : curry de moules, homard bleu à l'armoricaine, crabe dormeur, langoustine au foie gras... À 48 ans, celui qui s'était fait un nom aux fourneaux de l'hôtel-restaurant Repaire de Kerroc'h recueille désormais le succès de ses « tartinables ».
« Au feeling... »
Ce parfum de réussite, Yann Trébaol le doit à un cocktail maison : talent, sens de l'adaptation et détermination. Le chef a du nez, comme en témoigne son parcours. « Après vingt ans d'hôtellerie-restauration, je n'évoluais plus, se souvient-il. J'ai imaginé ce petit atelier d'aide et concepts culinaires. J'y croyais. Au feeling... »
En 2003, il crée Breizh Cooking, à Plourivo (Côtes-d'Armor). Il se donne alorsquatre à cinq ans d'études et de développement de produits. « L'activité traiteur a payé mes charges et m'a permis de tester mes recherches... »
Puis, il prend un nouveau virage. « J'en suis à ma troisième étape de développement de l'entreprise. À Tréguier, en 2012, on était trop à l'étroit avec du matériel trop juste. » L'opportunité d'acheter des locaux commerciaux à Paimpol s'est alors présentée pour s'agrandir : « Nous avons investi un million d'euros dans une ligne de production et de conditionnement. » Et essuyé les plâtres de cette nouvelle organisation : « J'ai connu une période épuisante, avec pas mal de casse. Je n'aimerais plus revivre ça... »
Une marque plus neutre
Grosse pression, aussi, autour du montage financier. « Il a fallu convaincre. Nous avons trouvé la solution avec la constitution d'un pool bancaire (c'est-à-dire un groupe de banques qui participe au financement). »
Aujourd'hui, ça roule. La conserverie (treize salariés) tourne « plein pot » au rythme de 8 000 verrines par jour. Elle est « financée à 40 % par des fonds européens (FEP) destinés aux outils de transformation des produits de la mer ». Elle produit également des soupes : 3 600 par jour, mais peut monter à 12 000. « En plus de La Paimpolaise, nous avons aussi créé une marque plus neutre : L'atelier du cuisinier. »
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Article du Ouest-France (04/10/2014)
Article du Ouest-France (04/10/2014)
Cap sur le Japon pour la Paimpolaise conserverie
« La Paimpolaise conserverie » pense tirer les bénéfices de sa politique à l'export en 2015. Et les indicateurs sont au vert, à l'image d'un marché qui vient de s'ouvrir au Japon. « Nos produits sont partis là-bas cette semaine. Il s'agit de tapas et de soupes qui ont été retenues par une chaîne de magasins qui propose des produits haut de gamme. C'est un début. On affine et la croissance sera derrière. On vise 2015 voire 2016 », explique Yann Trabaol.
Avec ses « Tartinables » pour l'apéro et ses recettes de produits de la mer (soupes et tapas), son entreprise (1,8 million d'euros de chiffre d'affaires cette année) est déjà très présente en Europe. Après l'Allemagne, la Belgique, l'Autriche, les Royaume-Uni, le Luxembourg, la conserverie a des touches intéressantes au Kazakhstan.
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Article de la revue Chef d’entreprise (15/12/2011)
Article de la revue Chef d’entreprise 15/12/2011
Les prix « Stars et Métiers » mettent l’accent sur la réussite à l’international
La 5ème édition des prix "Stars & Métiers" a récompensé sept chefs d'entreprise pour leur réussite en matière d'innovation technologique, stratégique, managériale et commerciale. Des artisans qui, pour la plupart, exportent.
Sept artisans ont été récompensés lors d'une soirée organisée à l'Olympia, le 13 décembre dernier, par l'Assemblée permanente des chambres de métiers et d'artisanat (APCMA). Tous ont réussi à développer leur activité en France, voire au-delà des frontières. Cette année, cinq des sept lauréats (Artesina, Europe caoutchouc, La Paimpolaise Conserverie, Salaisons Laborie et Fils, VS Technologies) sont présents sur les marchés internationaux. Deuxième particularité : une mention spéciale " Nouveaux profils de l’artisanat " distingue la réussite d’un chef d’entreprise dont l’équipe est basée sur la diversité des profils. Voici le palmarès 2011.
Prix "Dynamique commerciale"
Cette catégorie récompense la stratégie de développement, les résultats économiques obtenus (dont à l’exportation), la démarche commerciale et la pertinence des choix de gestion de l’entreprise. - Yann Trébaol, dirigeant de La Paimpolaise Conserverie, création, fabrication et commercialisation de terrines issues de produits de la mer.